Ca faisait longtemps que je ne m’étais pas exprimé ici.
Ce n’est pas que je n’avais rien à dire, c’est juste un faisceau de facteurs :
– les journées refusent obstinément de faire plus de 24 heures
– j’ai été particulièrement occupé ces derniers temps
Mais là, tout de même, là, j’ai trouvé que c’était l’occasion.
Un ami m’indique que le journal TV de TF1 vient de diffuser un reportage sur un domaine qui fait rage en matière de nouveauté : le Pescatourisme… et ils agrémentent ce reportage d’images faites auprès d’un ostréiculteur.
Dans son lancement, le journaliste précise que ce nouveau mode de tourisme se fait surtout en Normandie, mais qu’on le trouve également sur toute la côte Atlantique…
Reprenons ces points :
– le fait que ça se fasse surtout en Normandie : c’est faux. Mais… j’ai été interviewé par France Bleu Haute Normandie dans l’émission « Les Experts du Week-end » samedi dernier sur ce sujet. Et je faisais bien-sûr un focus sur la Normandie.
– Au cours de cette émission, j’expliquais également que le Pescatourisme se faisait bien évidemment sur toute la côte Atlantique. Et pour cause, le client pour lequel j’étais mandaté afin de mettre en avant ce mode de tourisme « nouveau » est une coopérative de marins-pêcheurs qui dispose de points de vente sur toute la façade Atlantique.
– Dans un communiqué de presse que j’ai envoyé à une liste ciblée de journalistes (dont ceux qui ont réalisé ce très beau reportage faisaient bien évidemment partie), j’avais mentionné que cela était un nouveau type de tourisme qui se faisait effectivement sur la côte Atlantique, en ne mentionnant bien évidemment pas la côte Méditerranéenne puisque mon client n’y a pas de points de vente…
En bref, les raisons de mon mécontentement :
– il semblerait que ce sujet de TF1 se soit beaucoup inspiré de la communication que j’ai réalisée pour le compte de mon client sans même avoir essayé d’entrer en contact avec moi…
– il semblerait que TF1 n’ait pas cru bon de me contacter afin de leur trouver des marins-pêcheurs issus de cette coopérative
Alors pour finir, je reprendrai les termes d’Audiard : « Je critique pas le côté farce. Mais pour le fair-play, y aurait quand même à dire. »
